• Accueil
  • A propos
  • Trust Ladder
  • Publications
  • Contact
  • Français
alavisealavise
  • Accueil
  • A propos
  • Trust Ladder
  • Publications
  • Contact
  • Français
Prendre le contrôle de sa transformation digitale: indispensable oui, mais comment?

Prendre le contrôle de sa transformation digitale: indispensable oui, mais comment?

juin 18, 2018 Conduite du Changement, Transformation Digitale

Ce billet est paru sur le magazine économique suisse Bilan le 18 juin 2018.

Dans les trois précédents billets de cette série sur la transformation digitale, nous avons défini ce phénomène dont l’accélération est exponentielle et nous avons remis en question les théories les plus commentées dans la presse et les réseaux: culture, stratégie, technologies.

Cette semaine, passons à la première partie de la solution en répondant à LA question:

« Mes flux d’informations sont-ils adaptés aux nouvelles exigences de l’ère digitale? ».

A lire sur le site de Bilan ou de LinkedIn


Dans les trois précédents billets de cette série sur la transformation digitale, nous avons défini ce phénomène dont l’accélération est exponentielle et nous avons remis en question les théories les plus commentées dans la presse et les réseaux: culture, stratégie, technologies.

Aujourd’hui, voyons comment prendre le contrôle d’un phénomène qu’on peut apprécier ou non, mais qu’on ne peut ignorer, tant ses impacts sont importants sur la manière de réaliser nos activités.

Il y a quelques semaines, l’EPFL organisait à Lausanne le premier forum de l’innovation pour les PME.

En direct, un sondage fut mené auprès des près de 1’000 participants.

A la question, « Face au défi de la digitalisation, les entreprises sont », la réponse fut :

93% « mal préparées ou complètement larguées »

No alt text provided for this image

Je peux comprendre pourquoi.

La semaine dernière encore, la FER organisait une conférence sur le futur technologique.

Le futurologue Rudy de Waele y présentait magistralement les grandes innovations technologiques, dont certaines sont déjà là.

Puis s’ensuivit un débat. Première réaction du Président de la FER :

« Tout cela peut faire peur »

J’imagine en effet, et j’en ai été le témoin, les réactions des entrepreneurs dans la salle : rires amusés s’apparentant au déni de réalité ou à l’idée que cela ne les concerne pas, ou rires jaunes trahissant une inquiétude paralysante tellement on se sent concerné sans pour autant savoir quoi faire.

Rien, en tout cas, qui incite à l’action.

Ce d’autant que les seules propositions sont : achetez un outil, repensez votre culture d’entreprise ou revoyez votre modèle d’affaires, avec, selon le cas, l’humain ou le client au centre… mais on a déjà parlé de ces approches qui, pour utiles qu’elles soient plus tard, ne résolvent rien dans l’immédiat, car elles ne traitent que des conséquences de la transformation digitale.

Toutefois, on ne parle pas de la cause. Donc jamais du comment on s’attaque à ce phénomène pour en prendre vraiment et durablement le contrôle.

Rappelons donc la cause fondamentale de la transformation digitale

Tandis que la puissance de calcul, de stockage et de l’Internet mobile double tous les 12 à 18 mois, son coût stagne, voire baisse.

Cela implique que, à l’ère digitale, toute information, où qu’elle apparaisse, peut être numérisée, traitée et transmise en temps réel à qui, ou à quoi, elle est utile, sans présager de l’usage qui en sera fait, et toute cela à moindre coût.

Donc quelle est la racine de la transformation digitale ?

Ce sont les flux d’informations et les possibilités qu’ils ouvrent dans cette nouvelle ère que le World Economic Forum nomme depuis 2016: Quatrième révolution industrielle et d’autres l’Industrie 4.0.

Pas juste les flux à l’intérieur de l’entreprise, mais aussi avec les clients bien sûr et les fournisseurs, les partenaires, les collaborateurs.

Nous opérons tous dans cette nouvelle infrastructure. C’est juste un fait. Notre manière de travailler doit donc évoluer, tout comme notre manière de faire a dû évoluer au cours des 3 premières révolutions industrielles : machines à vapeur, puis électricité, puis informatique.

D’où va venir, ou vient déjà, la pression ?

Des clients et de leurs nouvelles attentes, des fournisseurs et de leurs nouveaux produits, des partenaires et de leur approche par plate-forme notamment, des collaborateurs habitués à acheter leur billet de train, accéder à leur compte bancaire ou commander leurs courses via leur smartphone.

Et bien sûr de la concurrence qui s’adapte. Ou des nouveaux entrants qui arrivent ou arriveront sur le marché avec une manière résolument digitale d’aborder les besoins du secteur; on les nomme les disrupteurs.

Dans bien des secteurs, cela a déjà commencé.

Et si cela n’a pas encore débuté dans tel ou tel secteur, ou dans tel ou tel pays, ce n’est pas une question de Si cela va arriver, mais Quand.

Comment Uber, Amazon ou AirBnB se sont-ils imposés en moins de 10 ans ? C’est justement parce qu’ils ont repensé les flux d’informations de leur secteur.

Comment une entreprise doit-elle donc prendre le contrôle de SA transformation digitale, pour ne pas la subir ? en suivant exactement le même raisonnement.

En se demandant si ses flux d’informations sont adaptés aux nouvelles exigences de l’ère, de l’infrastructure, digitale.

« Mes flux d’informations sont-ils adaptés ? »

Tous les flux d’informations. Pas juste la relation client ou fournisseur. Car tous les flux sont interconnectés.

L’important est que la donnée circule dans l’entreprise.

L’entreprise doit respirer.

Pour cela, les flux d’informations structurants doivent respecter 3 exigences fondamentales: l’information doit circuler sans délai, sans friction et être totalement utilisée.

Lorsque l’entreprise se sera construite cette image complète et objective de sa situation, alors son dirigeant pourra dire : je sais exactement où en est mon entreprise par rapport aux nouvelles exigences de l’ère digitale. Cela ne signifie pas qu’il doit agir de suite, mais au moins il sait où il en est. Il a pris le contrôle.

Et si cet exercice est réalisé de manière factuelle et objective, le consensus au sein du Comité de Direction sera créé sur le constat. Car les flux d’informations sont par nature transverses et mettent tout le monde d’accord. Pas de silos avec les flux d’informations.

Ce sont deux premiers pas essentiels de toute transformation: être, tous, d’accord sur le point de départ.

Reste le troisième et quatrième pas: être tous d’accord sur le but à atteindre et quelles premières actions engager.

Mieux vaut le faire vite, avec pragmatisme et agilité.

Car ne pas s’engager dans la transformation digitale, c’est s’infliger un désavantage concurrentiel majeur dont il peut être difficile, voire impossible, de se relever.

Voyons cela dans l’épisode suivant dans quelque temps.

Et vous, qu’en pensez-vous ?

 

2

Vous pourriez aussi être intéressé par

Mesurer la confiance dans une relation client

Mesurer la confiance dans une relation client

Mar 20, 2015

A propos du Trust Ladder© La confiance est l'avantage compétitif numéro 1 en banque privée, mais comment peut-on la mesurer?

Banques Privées: le Vrai Prix de la Transparence

Banques Privées: le Vrai Prix de la Transparence

Mar 10, 2017

Article publié dans Bilan le 10 mars 2017. Dans la Banque Privée, parler de service et non de transaction, de client et non de produit, de coût réel d’une relation client et de juste prix à pratiquer dans une logique gagnant-gagnant, est le défi à relever pour le développement profitable à long terme de l’industrie.

Private Banking: Retour vers le Futur? partie 1

Private Banking: Retour vers le Futur? partie 1

Jan 22, 2016

Publié sur Bilan.ch le 22 Janvier 2016. Pour comprendre l'ADN du Private Banking, dont je parle dans mon précédent billet comme un élément essentiel à retrouver pour faire face aux défis futurs, penchons-nous d'abord sur comment le Private Banking a émergé en Suisse au 19ème siècle et comment il a évolué avant et après le secret bancaire.

Recherche

Catégories

  • Conduite du Changement (31)
  • Coup d'oeil (2)
  • Orientation Client (20)
  • Private Banking (15)
  • Réaction (5)
  • Transformation Digitale (10)

Articles récents

  • Prendre le contrôle de sa transformation digitale
  • La numérisation de nos 5 sens, quel sens pour les entreprises?
  • L’information libérée à l’ère numérique… et les conséquences de cette libération
  • Pourquoi tant de «raffut» autour de la transformation digitale ?
Accélérez vos projets avec alavise Contact

Geneva, Switzerland
© 2022 alavise advisory. All rights reserved.

Prev Next